18 novembre 2011

L'école primaire en afrique...

Bonjour à tous,

J'ai récemment visité Bissau, capitale de la Guinée-Bissau. Petite capitale de l'Afrique de l'Ouest, nichée entre le Sénégal et la Guinée. A Bissau, il a fait chaud. Comme ailleurs, les routes sont défaites, l'électricité manque et les moustiques sont bien présents... C'est vraiment l'Afrique en développement.

Depuis mon dernier message, j'ai été quelque peu absent de la blogosphère, oups. Ce n'est pas facile d'être à jour partout en en tout... J'ai reçu quelques commentaires par le passé sur la réhabilitation d'écoles que j'ai "supervisé" en Côte d'Ivoire... Et donc, pendant ce voyage d'affaires, j'ai eu la chance de visiter un projet similaire, mais cette fois en Guinée-Bissau... Dans un autre cadre, cette fois, j'étais uniquement observateur. Et, j'ai eu l'idée de partager avec vous certaines des photos que j'ai prises sur place.

Encore une fois, l'écart entre nos jolies écoles primaires québécoises et celles qui suivent sont frappantes, mais les enfants toujours aussi déterminés à apprendre et toujours aussi souriants!

Le projet, comme celui que je vous ai brièvement présenté en janvier 2010, parle de réhabilitation communaitaire. La Guinée-Bissau est un des pays les plus pauvres de l'Afrique de l'Ouest... Et un des pays, où le manque en infrastructure de base est le plus criant. Dans la capitale, Bissau, les écoles sont souvent utilisés par "round" - un groupe le jour et un en soirée!

Donc, voici des photos deux des écoles que j'ai visitées...

D'abord, vous devez imaginer pourquoi on parle de besoin en infrastructure et en réhabilitation... OK, déjà avant même d'avoir terminer de lire cette ligne vous comprennez!




(désolé, les deux suivantes ne sont pas dans le bon sens
et je ne sais pas comment faire pour les "switcher de bord!)


Et maintenant, voici à quoi les écoles ressembleront après les travaux!


De nos jours, presque tous les projets de développement doivent intégrer des approches
dites transversales... Dans ce cas, il est presque toujours questions d'hygiène et de droits des enfants - lire des jeunes filles d'accéder à l'école... Donc de Latrine, de points d'eau et de cantine.

En Afrique, sourtout là où il n'y a pas d'eau courant, l'inexistence de latrine est un frein à l'éducation
des filles... Vous pouvez imaginer les changements physiologiques qui s'opèrent chez les ados... donc grosso-modo, s'il n'y a pas de latrine, plusieurs s'absentent de l'école 1 semaine par mois... Et au final, il arrive parfois qu'elles arrêtent d'y aller...



La cantine avant!

Et après!

Et le point d'eau

Oui, oui, on pompe avec les bras!

Ah, en passant, là où il n'y a pas de point d'eau comme celui-ci, les
jeunes filles (plus souvent) vont puisées l'eau au marigots, dans un ruisseau, etc.
Dans ce cas, les risques de maladie hydrique et d'agression sont multipliés!

Maintenant, voici les bénéficiaires, ceux pour qui l'école, le point d'eau
et la cantine sont nécessaires et indispensables:



 


Merci. Si vous souhaitez poser des questions ou échanger, n'hésitez pas







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