22 décembre 2009

Enfants abusés: Petite bonne et Restavek, une même et triste réalité

Restavek, petite bonne. Deux termes, une même triste réalité. 


Dans cet article, l'auteur présente la situation qui est vécue par quelques 200,000 jeunes filles en Haïti. Cette situation est malheureusement similaire à ce que vivent d'autres jeunes filles en Côte d'Ivoire, en Guinée, au Malil, au Burkina Faso, etc. 



Situation complexe: Un. Il y a peine un mois, je participais à un défilé et à une sensibilisation de masse afin de réduire les abus contre les filles autours des écoles de Biankouma. Ces abus conduisent parfois à l'abandon des bancs de classe et à un emploi comme bonne. Que faire avec une fille qui ne va pas à l'école quand on est pauvre? On lui demande de travailler ou on l'oblige.


Deux. La majorité de mes collègues en Côte d'Ivoire emploient de jeunes filles, les restavek ou petites bonnes, pour s'occuper de leur maison. Ce sont de "petites cousines", comme souvent elles sont appelées, et elles sont supposées rester à la maison seulement, mais... bon, on se comprend. 


Trois, dans certains cas la pauvreté n'est que l'excuse pour enlever une jeune fille de l'école et de la forcer à travailler, ce qui fait un salaire en plus dans la famille.


Ce court article présente cette situation que nous, humanitaire, côtoyons donc sans cesse, mais qui ne nous dérange pas outre mesure il semble, puisque personne ne s'en offense vraiment...


Quelles positions devrions-nous donc adopter? Pour ma part, je ne trouve pas la solution simple. 

4 commentaires:

  1. Bonsoir, je suis une jeune fille de 15ans et je vien de voir un reportage sur les Restaveks sur TF1.Faire de ces enfant des esclave un crime qu'on devrait punir, ces jeune enfant n'ont rien demander leur parent voulai un vie meilleure pour leurs enfant mais leurs maitre ne son que des escrot qui se serve de leur enfant pour faire leur tache ménager et les maltraite... Peut-etre que vous pourez me renseigner pour savoir si haiti fait quelque chose pour arreter cette esclavage d'enfant? merci d'avance

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  2. Bonjour Pauline,

    Je suis bien d'accord avec vous que l'esclavage d'enfants est un crime qui doit être puni... Mais l'est-il en HaÏti? Je crois que là-bas, les restaveks ne sont pas vues commes des esclaves, donc... Ce n'est sûrement pas puni, sauf s'il y a peut-être des mauvais traitements plus flagrants encore.

    De plus, Haïti est toujours en reconstruction... Je me questionne sur l'importance, à leurs yeux, du sort des restaveks...

    Autrement, je ne sais pas si le gouvernement est très actif sur le sujet, mais je sais que des ONGs se penchent dessus: UNICEF, IRC, Save the Children, etc.

    Je vous invite à poursuivre vos recherches.

    Merci pour votre message et avoir partagé votre opinion!

    Cordialement, Marc

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  3. Bonsoir, Je viens de prendre connaissance des restaveks en Haiti et je me demandais ce que fais l'unicef, irc, save the children, human rights et l'onu dans tout cela, est-ce que quelqu'un sur le terrain peut me répondre et me dire ce qui est fait pour ces enfants à qui on vole l'enfance et qu'on maltraite? Je suis consciente que le gouvernement Haitien ne peut faire grand chose vu la situation actuelle mais je me demande... Est-ce qu'ils intervenaient avant le séisme? Si oui quelles étaient les interventions? Étais-ce puni par la loi? Je sais que les restaveks n'ont pas à être payé par leur ''famille d'accueil''(si l'on puisse dire)avant l'âge de 14 ans et que la plupart se retrouvent à la rue à cet âge, on les remplaces par des plus jeunes, donc pas d'obligation de payer... Est-ce vraiment ça? Qu'est-ce qui est en place actuellement pour ces enfants?
    Merci d'avance pour vos réponses à mes milles et une questions...
    Bien à vous.

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  4. Je suis actuellement étudiante en école de commerce et j'aurai aimé qu'on échange sur le sujet.

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