14 janvier 2011

Le prix de la démocratie

L'Éveil démocratique avec un grand D n'est pas chose simple. Des tunisiens ont payé de leur vie pour faire « bouger » leur dictateur. Ben Ali a compris qu’il n’était plus le bien venu et il a fuit. Les ivoiriens, eux, sont toujours sur/sous le « feu », à mijoter. Gbagbo et sa clique signent et persistent. Le professeur d’histoire Laurent Gbagbo semble vouloir écrire un nouveau chapitre de l’histoire ivoirienne.


D’un coté, le premier ministre s’est senti appelé : il a poussé sont patron out, hors de la Tunisie. La question qui commence à circuler sur Twitter, les journaux et autres sites de discussions maintenant, c’est est-ce que le Premier ministre tunisien, président par intérim, soutiendra la poursuite de la démocratie? La réponse se présentera d’elle-même dans les journées à venir. En attendant, comme les tunisiennes et les tunisiens, nous pouvons espérer.


De l’autre, la situation est moins reluisante. En Côte d’Ivoire, le Président Ouattara vient de demander à ce que le Président sortant Gbagbo soit chassé de son siège à la Présidence de la République de Cote d’Ivoire, par la force. IRIN vient d’afficher sur son site que le Coordonnateur humanitaire des Nations unies craint que les populations ivoiriennes soit prises en otage. La RCI toute entière retient son souffle. Les ivoiriennes et les ivoiriens espèrent que la fin de l’exercice électoral se déroule en douceur… Tous veulent retrouver leurs maquis, leurs soirées abidjanaises chaudes, bien arrosées, torrides.


Nous souhaitons tous que dans ces deux pays, comme dans les autres pays africains où les dictateurs assouvissent leur population, que la démocratie fasse son chemin… Au profit des populations africaines qui en général payent pour les pots cassées…

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