13 juin 2019

La détresse des victimes en zones de conflits est immense

Quand on y pense, ça fait froid dans le dos et ça me semble même sous-estimé... De plus, qui dit zone de conflits dit aussi pauvreté de services publics et de services sociaux... 


Quand j'étais en Côte d'Ivoire, je coordonnais la mise en œuvre de différents projets et programmes visant la protection des enfants et la réduction des violences basées sur le genre, et évidemment, faites aux femmes... Comment ne pas penser qu'un enfant ou une femme violenté n'ait pas de séquelles psychologiques! Je pense à ce jeune garçons que nous avons reçus recueilli un jour qui avait été battus et torturé par son beau-père... Bien qu'il fut suivi par nos intervenants, ses blessures physiques et psychologiques était immenses...Yako... De plus, bien qu'on appuyait des centres de services sociaux, la pauvreté de la population était comparable à la pauvreté de ses institutions...

En somme, ce genre de rapport devrait servir aussi à orienter les politiques publiques, mais aussi les interventions d'aide au développement...
souffrant de troubles mentaux, il est piégé par la pauvreté des institutions


L'article de l'Organisation mondiale de la santé mentionne :"Une personne sur cinq vit avec une forme de trouble mental, allant d'une dépression légère ou d'une anxiété à une psychose. Près d'une personne sur dix vit avec un trouble mental modéré ou grave.
Ces chiffres sont significativement plus élevés si on les compare à la prévalence de ces maladies dans la population générale. En effet, hors zones de conflit, « elles concernent une personne sur 14 », explique Alison Ruth Brunier, spécialiste de la santé mentale à l’OMS, au micro d’ONU info."

Yako

Aucun commentaire:

Publier un commentaire