11 juin 2010

L'Excision, une pratique révoltante

             
       
Bien qu’il n’y ait pas un jour où j’entende des histoires horribles en lien avec l’excision, je ne suis jamais plus en rage qu’après un atelier sur les violences basées sur le genre (VBG) et où il est question, de près ou de loin, des mutilations génitales.


On peut entendre ce genre de propos : « Les femmes non-excisées dans les villages sont appelées mouton ». « Une femme qui accouche et qui n’est pas excisée a tout les chances de se faire chasser du village, qu’est-ce qu’elle peut faire alors ? » « A six mois de grossesse, sa mère lui a demandé d’aller se faire exciser, car il en va de l’honneur de sa famille » « Les femmes non-excisées se prostituent plus facilement »…


Pourtant, la loi ivoirienne possède un arsenal juridique assez consistent face aux mutilations génitales et à l’excision.


Assez ! Assez ! Assez !


Bon, j’arrête pour le moment. Cela me révolte. A suivre.


Yako aux femmes de la région.



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