L'ONU, pas rapide la machine

Les violences sexuelles au Congo sont décriées par plusieurs organisations internationales (IRC, NRC, MSF, CICR, UNFPA (FNUAP), UNIFEM, UNICEF, etc.) depuis le début des différents conflits qui ont fait rage dans le pays. Plusieurs ont mentionné que les viols et ces violences sont utilisés comme arme de guerre, d'intimidation, d'humiliation.

Dans la cyberpresse, nous pouvons lire que l'ONU et son fameux Conseil de sécurité a piqué une crise contre le Congo, car de nombreux viols collectifs ont été commis, mais peu aurait été fait... On lit: "Le Conseil de sécurité de l'ONU a sévèrement critiqué vendredi le gouvernement de la république démocratique du Congo à propos des viols en série et demandé à ce que les coupables soient arrêtés sans délai et poursuivis pour «violations grossières des droits de l'homme»."

Tout ceci semble un peu sur-réaliste. D'abord, les viols collectifs. Cruel et abominable. Puis, l'ironie de l'ONU. Les forces onusiennes sont empilées en DRC depuis fatigué... Que font-ils? Maintien de la paix, sans intervention civile... Donc, on regarde et on est regardé...

Le gouvernement congolais a quand même répondu à la semonce de l'ONU: "Nos unités (militaires) qui sont déployées au Kivu ont été mises au contact offensif avec ces groupes de violeurs, nous les avons assiégés»"

OK. On croise les doigts et on espère que les forces congolaises pourront stopper toutes récidives des rebelles hutus rwandais des Forces démocratique de libération du Rwanda (FDLR) et des milices locales Maï-Maï, auteurs présumés de ces ignominies.

Pour l'article de la cyberpresse, cliquer ici.

Voici un lien vers un message précédent sur les violences basées sur le genre (VBG) au Congo.