10 janvier 2011

Potentiel démographique en Afrique

Comme presqu'à tous les matins, je débute mon deuxième matin avec un café et  je surfe les nouvelles d'Afrique et d'ailleurs. Je suis tombé sur un papier intéressant, intitulé : Un espoir pour l'Afrique, de Claude Picher.

La toile de l'article commence ainsi: "D'Afrique ne nous parviennent pratiquement que des histoires d'horreur: guerres civiles, génocides, réfugiés, famines, sida, sécheresses, malaria, violence, hyperinflation, corruption, coups d'État, flopée de dictateurs à demi fous, avec en toile de fond une immense pauvreté".

La misère, c'est vendeur. Même, voire surtout dans les journaux.

On fait le lien entre la croissance économique, l'urbanisation et la baisse de la fécondité. Selon, l'auteur, qui discute au final un rapport du Conference Board sur la situation de l'Afrique. Il y aurait un créneau de dépaupérisation pour l'Afrique. Une génération, où la croissance éconimique pourrait devenir plus importante que sa croissance démographique.

L'auteur termine comme cela: "Le dividende démographique, à lui seul, ne pourra pas mettre l'Afrique sur la voie tant attendue de la prospérité. Mais il offrira un atout en or et cela dans quelques années seulement. C'est d'ailleurs ce qui inquiète les auteurs: si les Africains veulent vraiment que le dividende joue pleinement et leur permette à leur tour de devenir des «tigres» économiques, ils ont peu de temps devant eux -tout au plus une génération. Une tâche énorme, mais pas impossible, les attend."

Je vous invite à lire l'article. Pour ma part, j'ai peur de l'urbanisation croissante en Afrique, puisqu'elle ne s'accompagne jamais de promesse en  matière de création d'emplois. Les bidons-villes s'agrandissent et il en va ainsi de la criminalité. L'article le dit d'ailleurs, prostitution et criminalité sont les métiers de la nouvelle urbanisation africaine. Bien que cela ne saurait s'appliquer aveuglément, l'idée de fond est sérieuse: à défaut d'intégrer un système de génération économique légal, il se crée une économie paralèlle, cachée. Les bidons-villes sont rarement des oasis de pauvreté jumelé à des oasis de paix.

De plus, plus l'urbanisation augmente, moins il y a de producteurs. Donc, plus le pays importe de denrée de toutes sortes. Le pays s'appauvrie avec sa population. Pas facile.

Espérons que l'Afrique rebondisse grace à ses jeunes... Et vous, qu'en pensez-vous?

Aucun commentaire:

Publier un commentaire