Par exemple, nous appuyons des populations (disons plus simplement des villages/des communautés), disons-le franchement, qui n’ont souvent pas grand-chose. Village rural construit en brique de terre, pas d’eau courante, pas toujours d’électricité, de dispensaire, etc.
Soyons plus concret, pendant plusieurs années, différentes ONG ont retapé des pompes villageoises dans zone affectée par des conflits. Ces pompes étaient parfois l’unique point d’eau « potable » du village ; ils ont aussi mis en place des comités de gestion de l’eau, sensé s’occuper de l’entretien et des réparations… Certaines ONG ont même formé des réparateurs de pompes dans les villages… Mais qu’est-il arrivé… deux ans après ? Parfois, une année, voire six mois… Pire dans les semaines qui suivirent l’investissement étranger (disons-le également, les bailleurs sont d’ailleurs)… Rien. La pompe, pour une réparation mineure à faire, est en panne. Le comité ne réussi pas à collecter les quelques milliers de Francs CFA… Les populations considèrent-ils l’eau du marigot meilleure ? Vers de Guinée, parasites divers, typhoïde, etc. Parfois oui, parfois… dans les coulisses du village, on dit plus simplement qu’une autre ONG reviendra pour la réparer, alors pourquoi payer…
Je me questionne...
La photo : Villageois autour d'une pompe d'eau, Kaarta, Sahel (Afrique)
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