Malheureusement, les producteurs, eux, n'ont pas tiré profit de la manne. En fait, ce sont les détaillants, les grossistes, les acheteurs internationaux, traders et spéculateurs qui ont ramassé le magot. Parfois, ils se le partagent. Nous sommes en présence d'une des merveilles du système de l'économie de marché. Ce ne sont pas ceux qui travaillent le plus durement qui profitent, mais bien ce qui peuvent faire du volume. Et dans un marché mondial en pleine expansion, sic nous sommes en crise non, les acheteurs de produits finaux sont légions, en Chine, en Indonésie, en Inde, au Brésil, etc. les classes moyennement aisées à très aisées consomment, c'est leur raison de vivire... En les ajoutant au marché traditionnel européen et américain, la boucle est bouclée...
Donc, vous produisez dans des conditions merdiques, je vous paie que dalle et nous, en vendant à ces super acheteurs, on fait notre gombo tranquille. Déréglementons davantage les pays producteurs de ressources premières, comme ça ces transitaires et vendeurs pourront encore plus être rentable.
En fait, la théorie de l'économie de marché est faussé dans ce marché corrompu et où les dés sont pipés.
Comment gèrer un pays quand les populations ont faim? Les pays émergents, pour ne pas dire sous-développés, économiquement du moins, ont à faire le choix de leur population. Mais bon, ils ne sont pas toujours là pour ces derniers, pour preuve la forte corruption qui ronge ces pays et les us des présidents, sortant et en exercice, et de leur entourage...
Yako Afrique. Dumont l'a dit, il y a déjà une cinquantaire d'années: vous êtes mal partis.
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