18 janvier 2011

Tourisme sexuel et son impact

Ce matin, Hugo Meunier de la Presse a publié un second reportage sur la prostitution issue du tourisme sexuel des Canadiens et Québécois en Amérique Latine : Haiti, Mexique, Costa Rica, etc.  (pour la première partie présentée sur notre blog: Tourisme sexuel, une réalité présente dans beaucoup d'endroits).

Indirectement, il porte aussi un regard sur la prostitution, l'industrie du sexe, le commerce sexuel et le tourisme sexuel dans les pays du Sud, dans les pays en développement d'Afrique, d'Asie, des Caraibes et d'Amérique Latine. Il présente certains acteurs et quelques effets de ce commerce illicite, pratiqué par des voyageurs et touristes abuseurs, et il met aussi en évidence les autres prostitutions favorisées par ce système illégal : la prostitution des garçons et des filles et la pédophilie.

Dans son article choc, nous pouvons lire : « (Boca Chica, République dominicaine). Les Canadiens ont été les pionniers dans l'implantation de la prostitution [dans ce pays, ndlr]»

« Nous sommes dans un local vétuste perché au deuxième étage d'un immeuble défraîchi de Boca Chica, un peu en retrait de la tapageuse rue principale. Les pales d'un ventilateur tournent au dessus d'un bureau, de quelques chaises et d'un téléphone. Voilà l'artillerie dont on dispose pour freiner les ravages causés par le tourisme sexuel dans cette ville. »

« La pauvreté se vend très mal, admet, méfiante, Denise Pichardo, à la tête de Caminante, un organisme fondé il y a 16 ans. De peur des représailles, elle a hésité avant de se confier à nous. »

Les partisans locaux de la prostitution et du commerce du sexe sont nombreux évidemment, certains sont prêts à s’en mettre plein poche en abusant des autres, en les vendant. Et ceux qui  luttent sont rarement nombreux et équipés.

Voici son vidéo reportage :





Son article sur les impacts du commerce sexuel et de la prostitution en milieu touristique se conclut ainsi:

« PARADIS SEXUELS CANADIENS : Les touristes sexuels canadiens privilégient les pays d'Amérique latine et des Caraïbes, comme la République dominicaine, Cuba, le Mexique, la Colombie, la Jamaïque et le Costa Rica, plus proches et moins dispendieux que des destinations «traditionnelles» comme la Thaïlande. Le tourisme sexuel est un crime partout dans le monde et, depuis 1997, une loi permet de juger et condamner tout Canadien qui a obtenu des services sexuels de la part d'un mineur dans un pays étranger. Parmi les 842 millions de touristes dénombrés à l'échelle mondiale en 2007, 10% serait des touristes sexuels, estime le Bureau international des droits des enfants. »

Pour lire le texte dans son intégralité de cet article vraiment intéressant, cliquez ici : Hugo Meunier - Les ravages du tourisme sexuel.

Ne gardons pas ces sujets cachés. Pour les combattre, il faut en parler.

1 commentaire:

  1. La suite du reportage d'Hugo Meunier: Tourisme sexuel: prévenir pour contrer le fléau

    "Le voyagiste Transat presse le gouvernement dominicain de sévir contre le tourisme sexuel, qu'il qualifie de «problème majeur». À l'instar d'Air Canada, l'entreprise québécoise entame une campagne de sensibilisation sur ce fléau.
    Des «commentaires» auraient forcé le groupe Transat, qui englobe notamment le transporteur Air Transat et le voyagiste Vacances Transat, à se manifester auprès des autorités de l'île des Caraïbes. «On n'a pas reçu de plainte formelle, mais plutôt des commentaires de voyageurs à des hôteliers. On est beaucoup dans le domaine anecdotique», précise un porte-parole du voyagiste."

    http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/tourisme-sexuel-en-republique-dominicaine/201101/19/01-4361433-tourisme-sexuel-prevenir-pour-contrer-le-fleau.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS2

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